Cette aide financière va permettre à SeaBeLife de développer son pipeline de molécules innovantes destinées à bloquer la mort cellulaire programmée dans des pathologies aiguës du foie et du rein.
Roscoff, France, le 14 mars 2022 – SeaBeLife, société de biotechnologie spécialisée dans le développement de candidats-médicaments destinés à bloquer la nécrose cellulaire, annonce aujourd’hui avoir obtenu une aide de Bpifrance d’un montant de 1,37 million d’euros. Octroyés dans le cadre du Plan Deeptech, ces fonds vont aider à la recherche de candidats-médicaments first-in-class pour traiter les pathologies aigues du foie, du rein, du cœur et du cerveau.
Ce montant va permettre à SeaBeLife de développer des candidats-médicaments qui ont la particularité unique d’inhiber simultanément la nécroptose et la ferroptose, deux formes de mort cellulaire régulée activées dans des conditions pathologiques. L’objectif est de protéger ou régénérer les organes affectés par des pathologies sévères sans alternative thérapeutique efficace. La société est la seule à ce jour à travailler sur l’inhibition de ces deux formes de mort cellulaire régulée.
L’aide obtenue se décompose en deux versements via le Programme d’Investissements d’Avenir lancé par l’État : 959 000 euros sous forme d’avance récupérable, et 411 000 euros sous forme de subventions.
« Nous sommes ravis d’avoir obtenu cette aide stratégique de Bpifrance qui représente un véritable tremplin pour poursuivre notre développement mais aussi une belle reconnaissance du potentiel de notre pipeline unique ciblant deux voies de mort cellulaire régulée », déclare Morgane Rousselot, PDG et co-fondatrice de SeaBeLife. « Nous poursuivons également cette année notre levée de fonds de série A qui nous permettra de faire progresser nos études précliniques et de préparer l’entrée en clinique de nos molécules phares dans les pathologies aiguës du foie et du rein. »
L’aide au développement Deeptech de Bpifrance finance les dépenses liées aux phases de recherche et développement d’un projet d’innovation de rupture avant son lancement industriel et commercial. Lancé en 2019, le plan Deeptech est doté de 2,5 milliards d’euros sur cinq ans et vise la création de 500 start-ups chaque année.
Une technologie unique ciblant deux voies de mort cellulaire régulée
Lorsqu’une cellule doit mourir, plusieurs scénarios sont possibles. Dans certaines conditions pathologiques, il s’agit d’un phénomène appelé nécroptose (une des formes de nécrose régulée) qui va s’enclencher. La nécroptose génère malheureusement une inflammation délétère pour les tissus environnants et peut affecter le pronostic d’une maladie associée.
Les molécules développées par SeaBeLife ont une caractéristique unique qui les rend particulièrement efficaces : elles combattent aussi une autre forme particulière de mort cellulaire régulée, la ferroptose. Il a été récemment démontré que cette double action est indispensable à l’inhibition de la nécrose régulée pour le traitement de certaines pathologies.
La société cible les pathologies aiguës du foie (insuffisance hépatique aigüe) et du rein (insuffisance rénale aiguë), et poursuit également ses recherches sur les maladies dégénératives et oculaires (maladies de Parkinson, DMLA, etc.).
A propos de SeaBeLife
SeaBeLife est une entreprise de biotechnologie spécialisée dans le développement de candidats-médicaments destinés à bloquer la nécrose cellulaire afin de protéger ou régénérer les organes affectés par des pathologies sévères sans alternative thérapeutique efficace. La société cible en premier lieu les pathologies aiguës du foie et du rein, tout en poursuivant ses recherches sur les maladies dégénératives (neuronales et oculaires).
La technologie de SeaBeLife repose sur un portefeuille de plus de 50 molécules pertinentes actives biologiquement, ayant la spécificité unique d’inhiber deux formes de mort cellulaire régulée activées dans des conditions pathologiques : la nécroptose et la ferroptose. Les applications de ces molécules sont protégées par quatre brevets. Une démonstration de preuve de concept in vivo a été effectuée pour une première molécule dans quatre indications, et le développement préclinique a démarré pour les pathologies aiguës du foie et du rein. Des résultats préliminaires prometteurs ont été obtenus avec deux autres molécules sur des modèles in vitro et in vivo de pathologies chroniques.
Créée en mars 2019 et installée à Roscoff (Bretagne), SeaBeLife est dirigée par Morgane Rousselot, PDG et co-fondatrice, docteure en biochimie de l’UPMC–CNRS–Station Biologique de Roscoff. La société est issue des travaux de recherche de Stéphane Bach, PhD, ingénieur de recherche CNRS et responsable scientifique de la plateforme de criblage de Roscoff, de Marie-Thérèse Dimanche-Boitrel, directrice de recherche à l’IRSET (Institut de recherche en santé, environnement et travail) et de Claire Delehouzé, directrice scientifique de SeaBeLife et associée, ingénieure en biotechnologie.
SeaBeLife, qui compte six collaborateurs, a levé 3,9 millions d’euros en capital et aides financières depuis sa création. L’entreprise bénéficie du soutien de nombreux partenaires dont la SATT Ouest Valorisation, Biotech Santé Bretagne, Bpifrance et la Région Bretagne.
Contacts presse
Andrew Lloyd & Associates
Céline Gonzalez / Juliette Schmitt
celine@ala.com / juliette@ala.com
+ 33 1 56 54 07 00